A propos des médicaments génériques
Un médicament est avant tout une substance active qui a un effet sur la santé. En effet, sa prise permet de guérir d’une infection ou d’une maladie encore plus grave.
La mise au point d’un médicament est longue. Elle dure plusieurs années, tant les essais chez l’animal et chez l’homme sont longs et nécessaires, afin de proposer aux patients un traitement adapté à la maladie qu’il doit cibler, sans effets indésirables et d’un cout modéré.
Un brevet est déposé par le laboratoire qui a découvert le médicament et ce brevet est valable pendant au moins 20 ans mais pas plus de 25 ans. Une fois cette période écoulée, la fabrication de la substance tombe dans le domaine public et tous les laboratoires peuvent la fabriquer.
Un médicament est commercialisé sous un nom qui peut varier en fonction du pays. Par contre le nom de la substance pharmacologiquement active contenue dans le médicament et qui lui donne son effet, est le même dans le monde entier. Ce nom s’appelle la dénomination commune internationale ou DCI. Il se retrouve sur toutes les boites de médicament, mais est souvent peu visible.
Mais le médicament n’est pas uniquement fait de la substance active désignée par la DCI. Il est également constitué d’autres produits appelés excipients qui permettent à la substance active de voyager dans l’organisme humain et d’être absorbée dans l’intestin et distribuée dans le corps humain.
Lorsque le médicament est tombé dans le domaine public, c’est un médicament dit générique qui est fabriqué. Ce médicament ressemble à celui qui est à l’origine du médicament. Il contient la substance active et les mêmes excipients ou des excipients différents.
On évoque parfois la possibilité d’observer des différences sensibles d’effets entre un médicament générique et le médicament commercialisé auparavant par le laboratoire qui en détenait le brevet.
On peut dire que cette différence n’existe pas et est subjective. Cependant, cette affirmation est un raccourci inexact et malhonnête. En effet, les médecins observent parfois des différences aussi surprenantes que nettes entre le générique et le médicament de référence. Cette différence peut être forte et entraîner des effets délétères sur l’état de santé des patients. Ainsi, en estimant soigner correctement le malade, en donnant les mêmes médicaments, le médecin peut voir sa confiance en ce type de produits, mise à mal.
Mais alors, quelle peut être la cause d’un tel hiatus entre l’effet espéré et celui constaté. La qualité de l’excipient ou des excipients présents autour de la substance active influence fortement les propriétés dites pharmacocinétiques du médicament : l’absorption, la distribution, la métabolisation et l’élimination. Or, le lien entre ces propriétés et la capacité du médicament à soigner la pathologie sur laquelle il est censé intervenir, est grand.
Il ne faut donc pas pour des raisons d’économie de santé devenir un fanatique de l’usage du médicament et savoir reconnaitre un moindre effet est aussi faire preuve de rigueur scientifique et d’honnêteté intellectuelle.
Accès aux données médicales informatisées.
La naissance de l’e-patient n’est plus une utopie. Qui est-il. C’est d’abord un patient qui investit Internet et la relation avec son médecin et son dossier médical de façon totale et active. Comme on peut le définir au travers des items qui sont présents sur el site e-patients.net, l’e-patient est équipé, engagé, puissant et capable. Il est l’élément central d’une nouvelle forme de médecine qui est la médecine participative.
Comparable à ce qu’est devenu ces dernières années l’Internet avec les réseaux sociaux facilitateurs d’échanges multiples, l’Internet médical acquiert une nouvelle dimension. Les patients l’ont accaparé. Ils s’en servent pour recueillir des informations sur leur maladie, leurs soins, les données médicales aux mains des médecins qui les suivent. De même, les e-patients s’impliquent dans la démarche de soins au coté de leurs médecins et partagent avec eux une nouvelle forme de responsabilité, celle du devenir de leur état de santé.
La passivité n’est plus de mise pour un e-patient qui agit avec son médecin et ne subit plus, en bas d’une pyramide au sommet duquel régnait autrefois le professionnel de santé, les désidératas de ceux qui détiennent le savoir médical.
L’inversion progressive des rôles implique progressivement un partage croissant des informations entre le médecin et son patient. L’accès aux données médicales devient une des priorités de ce dernier. Il faut s’interroger alors sur els possibilités qu’Internet procurent dans ce domaine.
Contrairement à ce que l’on peut penser, la prise en charge par le patient de ses propres données médicales n’est pas simple. D’abord le patient doit posséder un accès à ces données médicales d’une façon personnelle et sécurisée. Les données communiquées par les praticiens doivent être exactes, compréhensibles, éventuellement expliquées et commentées.
Il faut une réflexion globale sur le poids du partage des données dans la relation médecin-patient. Il est nécessaire et urgent de ne plus subir les contraintes de l’informatique mais de se servir d’Internet pour faciliter les échanges, les rendre pertinents, les enrichir de commentaires et d’explications constructives. Les protocoles informatiques d’échanges de données sont à standardiser et à optimiser. Il faut également sécuriser de plus en plus Internet car le trafic des données personnelles de toute nature va s’accroitre de plus en plus dans les années à venir.
Le dialogue médecin-patient accru au sujet de cette question et plus généralement de l’usage d’Internet en médecin apportera une grande part des réponses aux problèmes actuellement existant.
Bien diagnostiquer un asthme
Trop souvent dans les consultations de médecine générale, les patients se plaignent d’avoir de l’asthme. Il reste qu’il désigne une pathologie dont ils ignorent le plus souvent la réelle nature, les mécanismes physiopathologiques, les causes, les conséquences et le traitement.
Cette anxiété fasse à des troubles respiratoires, survenant soit de façon ponctuelle ou sur un mode chronique, doit être soulagée dans l’esprit des patients, par l’affectation d’un nom à des manifestations dont la violence les dépasse et dont la gêne les inquiète, souvent de façon très importante.
Il faut nommer pour se donner l’illusion que l’on maitrise ce dont on souffre. Or, le mot asthme n’est pas toujours adapté pour désigner les pathologies respiratoires dont se plaignent les patients.
L’asthme est d’abord caractérisé par de multiples symptômes qui peuvent surprendre le malade lorsqu’ils surviennent au cours d’une crise. Il peut figurer une toux, chronique ou par quintes. Les sifflements respiratoires sont plus classiques, de même que la dyspnée dont le grade varie en intensité. La gêne respiratoire handicape la personne, surtout quand elle est intense et renforce son angoisse.
Pour éviter que ce type d’épisode ne survienne et pour également mieux préciser le diagnostic, il est intéressant de connaitre le contexte d’apparition et, si des allergies sont présentes ou un terrain allergique proche. L’eczéma, l’atopie sont à dépister sur le passé et le présent du patient. La saison et la récurrence des signes sont à rechercher dans une association hautement significative. Allergie respiratoire, alimentaire, de contact, professionnelle, à l’effort, sont à bilanter.
On constate alors que l’interrogatoire du malade et de son entourage, entretien qui détaillera la pathologie, son contexte et la crise d’alerte initiale, est un élément clef de la caractérisation d’un mal qui de qualifié d’asthme, pourra faire reposer cette dénomination sur des éléments bien plus authentiques.
Pour pousser la sureté du diagnostic, il est aisé de réaliser des tests de provocation avec des antagonistes des récepteurs beta2. Les épreuves fonctionnelles respiratoires ajouteront à la démarche, en mettant en évidence un trouble ventilatoire obstructif. Le débitmètre de pointe conduit à mesurer une obstruction bronchique.
Le diagnostic de l’asthme est donc une entreprise étendue qui permet de bien caractériser une pathologie respiratoire aussi importante à dépister qu’à traiter.
Achatina fulica. Un escargot vecteur de la méningite à éosinophiles
L’introduction de l’escargot géant d’Afrique en Floride a conduit à la pullulation de cette espèce et à un risque sanitaire important. En effet, ce gastéropode géant a comme particularité, outre une reproduction importante, 1200 œufs par an, le fait de porter le parasite Angiostrongylus cantonensis qui est le vecteur d’une atteinte parasitaire grave : la méningite à éosinophiles.
Le nématode se trouve dans la bave de l’escargot. Ce parasite entraîne au bout d’une quinzaine de jours d’incubation, un syndrome méningé. Une paralysie faciale et une diplopie sont parfois associées. De même, on peut observer des dysesthésies et des paresthésies. La ponction lombaire objective une forte éosinophilie et une nette hypercytorachie. De même, l’éosinophilie sanguine est présente.
Le fait que ce soit un escargot qui soit porteur dans sa bave de ce nématode, rend la contamination infantile plus aisée et donc le risque de santé publique majeur.
Le caractère un peu spectaculaire de la transmission d’un parasite par un animal importé aux caractéristiques anatomiques impressionnantes, ne doit pas faire oublier le point suivant. De nombreuses introductions d’animal extérieurs aux espèces domestiques ont favorisé largement la diffusion de pathologies parfois gravissimes pour les populations humaines. La responsabilité des hommes est donc à considérer face à ses risques épidémiologiques.
Contenu d’un site internet. Etude, validation, pilotage.
L’organisation éditoriale du contenu d’un site internet dédié aux professionnels de santé appelle la même rigueur que celle mise en œuvre lors de la mise en place d’une revue médicale. En effet, les informations présentes sur un tel site sont sensibles. Elles peuvent modifier les pratiques des praticiens qui les découvrent et influer sur l’acte de soins en lui-même. L’impact des contenus doit donc demeurer un des éléments décisionnels à l’origine de la mise en place des règles de bonne gouvernance d’un site web médical. De même, la qualité de la forme graphique et de l’ergonomie de fonctionnement sont des éléments à prendre en compte pour porter un jugement appréciant la valeur d’un site.
Grâce à l’expérience acquise dans la validation des contenus présents dans des revues scientifiques, il est possible de s’inspirer du modèle déjà mis en place. Toutefois, nous verrons que ce modèle a des limites et qu’il est souhaitable de définir de nouveaux standards de qualité. De même il est indispensable d’étendre le champ des experts consultés pour concevoir et développer un site internet de qualité.
Pour valider les contenus présentés sur un site web, il parait souhaitable de les soumettre à l’avis d’un comité de lecture. Toutefois, il faut distinguer les types de contenus. Il peut s’agir d’articles de fond nécessitant des connaissances très solides. On peut aussi être confronté à des articles nettement plus ponctuels, moins long et concentrés sur les questions d’actualités. Le rôle d’un comité de lecture est de valider la qualité des informations apportées et de veiller à leur intérêt pour l’internaute. S’il s’agit d’un article de référence, le travail du comité de lecture est plus long et un plus grand nombre de spécialistes d’une question est requis. Pour un article d’actualité, le travail de relecture doit être très rapide afin que l’information apportée reste conforme à la notion d’immédiateté que l’actualité implique. La réactivité des relecteurs dans ce cas de figure est plus que jamais nécessaire. En outre, la nature de la thématique évoquée dans chaque article oblige à une sélection particulièrement rigoureuse des experts concernés. Un article portant sur des questions liés à l’industrie, à l’informatique, à une question relevant purement du soin ou liée à la recherche n’aura pas le même relecteur. Un élargissement du champ des relecteurs classiquement sollicités dans le cadre de l’examen d’un article d’une revue scientifique est nécessaire pour un site web répondant à des exigences de qualité.
Il convient ici de se poser la question de savoir s’il existe des normes ISO comme dans l’industrie établissant une forme de certification pour le web et particulièrement le web professionnel. Ces normes serviraient de guide aux membres du comité éditorial que tout site web doit posséder. En effet, un site web pour les professionnels de santé peut se doter d’un comité éditorial donnant les orientations liées au contenu du site, aux centres d’intérêt traités par le site de façon privilégiée. Ce comité éditorial détermine également l’aspect global et particulier des pages internet notamment la place occupée par les publicités et les contenus non directement liés à l’activité d’information d’un site. Un site marchand peut également avoir un contenu éditorial afin de préserver une homogénéité des produits proposés. La spécificité du public concerné, à savoir une classe professionnelle particulière comme celles des professionnels de santé, entraine la nécessité de ne pas mélanger les offres et les produits.
En plus du comité de lecture et du comité éditorial, il est utile voire même indispensable de disposer d’un comité scientifique qui pourra apporter une expertise pointue et précise sur des articles figurant dans un site. Le comité scientifique peut également examiner les applications disponibles en ligne et téléchargeables sur un site web santé. Cette démarche permet de fournir aux professionnels de santé des outils de qualité. En outre, un comité scientifique évite des erreurs pouvant pénaliser les professionnels de santé s’ils utilisent des programmes insuffisamment mis au point.
Comme il est aisé de le constater, la place occupée par le contrôle et l’évaluation dans la construction, le développement et la vie d’un site internet, est grande. Elle est également déterminante. Aussi, il est raisonnable de proposer qu’un comité d’audit et d’évaluation soit joint à la structure encadrant le site internet. Régulièrement l’action des différents acteurs intervenants dans la mise en œuvre d’un site internet peut être évaluée. Un audit régulier conduit à apprécier grâce à une démarche qualité, la valeur des actions mises en œuvre par le comité de lecture, le comité éditorial et le comité scientifique.
Cette analyse rappelle l’importance prise par l’administration d’un site internet. Le webmaster est responsable des éléments qu’il apporte aux utilisateurs du site. L’action du web master doit s’exercer si possible avant la mise en ligne du site afin de pouvoir débuter sur des bases saines et durables.
L’émergence des réseaux sociaux peut faciliter la tache d’un webmaster s’il souhaite améliorer la qualité d’un site. En effet, grâce à ces réseaux, la collégialité des expertises est plus facilement disponible et mobilisable. Cependant, plus le volume des avis est important plus le risque d’erreurs croît. L’augmentation du nombre d’experts sollicitables pour examiner ou valider le contenu d’un site n’apporte donc pas automatiquement une garantie d’efficacité. La pertinence d’un avis dépend de la valeur des experts consultés. Un relatif screening des experts impliqués dans un réseau social examinant le contenu d’un site est donc à envisager pour améliorer les performances des experts et donc indirectement la qualité des contenus.
La complexité de la problématique s’étend donc au fur et à mesure des avancées du web. Un échange entre les fournisseurs de contenus et les utilisateurs parait donc de plus en plus indispensable.
Si le choix du prénom reste un élément déterminant dans l’attente d’un enfant et se fait parfois au dernier moment, l’accueil d’un bébé ne peut cependant pas suivre cette voie improvisée si l’on désire qu’il soit en bonne santé, une fois né et durant ses premiers mois.
En effet, certaines précautions sont nécessaires concernant l’aménagement de sa chambre. La température de la chambre de l’enfant sera maintenue à 20°C. Il est utile de bien délimiter son lit, afin qu’il puisse se sentir en sécurité. Un rideau ou un paravent peut suffire. Afin de le préserver de l’humidité et des acariens, un certain nombre de peinture adaptée existe. La présence excessive de peluches à l’intérieur du lit n’est pas recommandée, car elles peuvent abriter de nombreux acariens.
Afin de ne pas troubler son endormissement, l’éclairage sera équipé de variateurs de lumière et privilégiera les lumières jaunes pour ne pas l’éblouir. Le berceau qui accueillera le bébé, ne devra pas être trop grand. Au contraire, il est conseillé de le choisir, le plus adapté à sa taille, avec un matelas neuf, ferme et parfaitement adapté aux dimensions du berceau. Autour du berceau, des montants de 20 cm de haut minimum sécurisent le sommeil du bébé. En cas de reflux, pathologie parfois rencontrée chez le nourisson, il est conseillé de surélever la tête du lit.
S’il faut penser au bébé, il est également important de se préoccuper des parents. La venue de l’enfant est parfois source de fatigue supplémentaire. Une supplémentation vitaminique peut aider chacun des deux parents à faire face aux quelques semaines initiales de sollicitation parfois intense. Accueillir bébé est bien un ensemble qui ne s’improvise pas, mais qui apporte des bonheurs infinis.
On peut proposer un cahier des charges ou plutôt un fil conducteur pour conduire une étude du statut nutritionnel d’une population âgée en EHPAD sur la base suivante.
Il me semble tout d’abord souhaitable de dresser un constat général de l’état nutritionnel des résidents. Pour y aboutir, la mise en place d’un bilan particulier, propre à chaque personne demeurant dans l’EHPAD est souhaitable. Le statut nutritionnel individualisé passe par l’appréciation des paramètres fondamentaux que l’on rappelle très rapidement : Poids, BMI, enquête alimentaire, habitudes nutritionnelles, bilan biologique, plus ou moins bilan radiologique complémentaire si besoin.
Le but de l’étude sera de prévenir la dénutrition du résident à l’entrée en institution et plus tard au cours du séjour. En outre, un tel travail pourra favoriser la prévention de la comorbidité liée à la dénutrition : escarres, troubles digestifs, malaises, troubles métaboliques. De même, la prévention de retards diagnostiques liés à la dénutrition sera rendue possible, ainsi que la conduite d’une réflexion pour trouver des moyens et des outils de surveillance du statut nutritionnel du résident. Il est également souhaitable à partir de cette étude, de bâtir une stratégie de maintien de la capacité du résident à se nourrir correctement et à être alimenté.
Il existe une relation étroite entre bientraitance et alimentation ou plus exactement entre bientraitance et modalités d’administration des repas. Affecter de l’ignorer, relève de l’irresponsabilité ou de l’ignorance d’une dimension essentielle de la prise en charge des personnes institutionnalisées.
Le travail d’évaluation du statut nutritionnel des personnes âgées ne devra donc pas être seulement fondé sur un constat scientifique et froid, composé de données et de chiffres.
Il est capital de proposer en plus une réflexion, une attitude et des savoir-faire sur la manière d’accompagner le résident au cours de son repas. Se pencher sur la manière d’installer la personne à sa table, sur l’ambiance au cours du repas, le niveau de bruit, l’entente avec les voisins, la manière de donner les aliments à une personne dépendant, la consistance, la couleur et le dressage des plats, la préparation à l’après repas et à la digestion, relève d’une démarche utile au développement de la qualité de vie du résident.
Enfin, une étude sur le statut nutritionnel des résidents en EHPAD est également une formidable opportunité d’aider les aidants et les soignants, à répondre aux difficultés psychologiques qu’ils peuvent rencontrer, lorsqu’ils aident des personnes dépendantes et fragiles à s’alimenter. En effet, les aidants peuvent ressentir une grande souffrance morale en voyant leurs proches ou les personnes dont ils ont la charge, refuser de s’alimenter ou se nourrir incomplètement et se laisser ainsi lentement dépérir.
Il est tres important de ne pas perdre de vue que l'eau c'est la vie et ce particulièrement chez la personne âgée. Il se trouve que le vieillissement est malheureusement associé, et trop souvent, avec des troubles bucco dentaires, une perte du gout, une sécheresse de bouche, des troubles de la déglutition, une faiblesse musculaire associée à une dépendance, une perte de la sensation de soif. Or les sujets âgés connaissent une réduction de la masse d'eau corporelle. Ainsi à 30 ans, l'eau corporelle représente 41 litres contre 35 litres à 70 ans. Cette perte progressive n'est pas à négliger. De plus, l'évolution de la physiologie du sujet âgé, amène à l'observation d'une fuite progressive et continue d'eau favorisée par une baisse du pouvoir de concentration des urines.
La survenue d'une infection va accentuer ces pertes d'eau. En outre, paradoxalement, les personnes âgées qui suivent, d'une façon parfois excessive les conseils de réhydratation de leur proche, peuvent être confrontées à un phénomène de dilution lié à un apport trop rapide et trop excessif d'eau. Il en découle alors, un risque de surcharge cardiaque et d'hémodilution.
Face à des troubles comme une fièvre, une anorexie, une maladie de Parkinson, un diabète, des diarrhées, des troubles de la déglutition, du transit, un traitement en diurétiques ou en laxatifs mal indiqué, il convient d'être extrêmement attentif à un risque de déshydratation. Bien sur on sera alerté par une sécheresse des muqueuses, mais il ne faudra pas attendre semblable manifestations symptomatiques pour sonner l'alarme. En effet, un simple changement de comportement doit alerter et faire évoquer cette cause pour faire expliquer les troubles présentés par une personne âgée.
Une chute est également un signe d'alerte. Pour prévenir la déshydratation et améliorer l'état hydrique des seniors, il sera conseillé de promouvoir une véritable éducation à l'hydratation que ce soit au domicile ou en institution. Elle reposera aussi sur la promotion du '' boire sans soif '' par petites quantités et souvent. Bien évidemment, en cas de fortes chaleurs, les apports seront augmentés. De même, il faudra veiller à surveiller les traitements suivis c'est-à-dire éventuellement diminuer la dose de médicaments susceptibles de favoriser l'élimination d'eau au niveau urinaire.
Le harcèlement professionnel est une réalité au sein des entreprises. Il peut être moral ou sexuel ou les deux à la fois. Il est souvent pratiqué par des hommes contre des femmes et compromet l’équilibre physique et psychologique de ceux qui en sont victimes.
La définition du harcèlement professionnel est stricte et ne recouvre pas la notion de stress professionnel qui est différente. Bien souvent ces deux entités sont confondues par les travailleurs. Cette confusion rend la lutte contre le harcèlement difficile. En outre, les textes juridiques qui définissent le harcèlement sont assez restrictifs et rendent la constitution de la preuve du harcèlement particulièrement ardue pour celui qui en est la victime. Cette obligation pour la victime de prouver le harcèlement rend souvent très difficile la situation des personnes qui sont confrontées à ce type de difficultés en entreprise. Souvent il est impossible de prouver formellement une situation qu’on vit au quotidien, car les situations de harcèlement sont souvent cachées, conduites sans témoins.
La victime de harcèlement subit un véritable travail de destruction psychologique de la part de celui qui le harcèle, une forme de blessure de son être et de son identité psychologique, très grave et très profonde. Le harcèlement est souvent insidieux et dissimulé par le harceleur derrière des impératifs prétendument rattachés aux obligations professionnelles que la vie de l’entreprise conditionnerait.
Il est très rare de se rendre compte au départ que l’on est victime de harcèlement sur le lieu de travail. La prise de conscience survient souvent tardivement lorsque la victime est déjà prise aux pièges des menées du harceleur et a laissé se développer la situation de harcèlement trop durablement pour pouvoir aisément s’en abstraire.
Cette forme de violence est facilitée et encouragée par les obligations du respect de la hiérarchie et le souci de conserver son emploi dans des temps de crise.
Le harcèlement est souvent associé à des brimades et des humiliations psychologiques qui vulnérabilisent encore plus la personne qui le subit et aggrave le harcèlement dont elle est l’objet. Il se produit un cercle vicieux qui aboutit à des dépressions ou des suicides parfois.
La meilleure façon de lutter contre le harcèlement est d’en parler le plus tôt possible à des tiers extérieurs à l’entreprise, notamment à des professionnels de santé et à des juristes qui sauront apporter les meilleurs conseils. Le harcèlement cesse très vite lorsqu’il est mis au grand jour.
Dans l’étude de Rosamond (Rosamond W et al . Heart disease and stroke statistics. Circulation2008;117: e25‐e146) , il était rappelé que les maladies cardiaques étaient la première cause de mortalité chez les femmes, bien loin devant le cancer du sein ou du poumon et les accidents vasculaires cérébraux.
Avec l’âge, le risque de mortalité cardio-vasculaire des femmes passe devant celui des hommes. Ce risque est en effet sous-évalué par les patientes mais également et malheureusement par leurs médecins de famille.
Cette sous-évaluation est notamment causée par la différence dans la symptomatologie des affections cardio-vasculaire aigues : infarctus et angine de poitrine, entre l’homme et la femme.
Chez la femme, le souffle court, des symptômes grippaux, des nausées, des vomissements, des suées, une fatigue, des douleurs dans le dos, la mâchoire ou le cou, un sentiment d’angoisse ou une perte d’appétit, peuvent correspondre à des signes de gravité.
L’exposition aux facteurs de risque évolue avec l’âge chez la femme. Avant 45 ans : on retient 6 facteurs de risque principaux:
- la contraception oestroprogestative
- Le tabac
- L’obésité
- Le diabète type II
- Le stress familial et professionnel et la sédentarité.
L’augmentation du risque lié au diabète croit sensiblement après 45 ans chez la femme. De même, l’accroissement du poids chez la femme au cours du temps participe active ment de cette accentuation du risque cardio-vasculaire chez la femme au fur et à mesure du temps.
Le tabagisme est à l’origine de 50% des événements coronaires des fumeuses de 30 à 55 ans. Chez la fumeuse, le risque de décès est multiplié par 5,5, par 22 si une hypertension artérielle ou un diabète sont associés, par 19 si une hypercholestérolémie est présente.
Il n’existe pas de corrélation entre le risque cardio-vasculaire chez la femme et le fait de prendre ou d’avoir pris un traitement hormonal substitutif.
Comme souvent dans le cadre de la prévention des maladies cardio-vasculaires, c’est le suivi d’une hygiène de vie saine qui permet à la femme de réduire son risque de présenter une maladie cardio-vasculaire au cours de sa vie.
Se remettre à la pratique d’une activité sportive après une accalmie de plusieurs mois en raison d’une trêve marquée par les agapes de Noël et du jour de l’An qui auront laissé parfois quelques traces sur les organismes, nécessite quelques précautions. Les moins de 40 ans et les sportifs entraînés ont plus de facilités à reprendre une activité soutenue dès que les beaux jours arrivent. Les articulations, le cœur, seront sollicités chez eux avec moins de soudaineté que lorsque l’entrainement fait défaut. C’est pour cette raison, qu’il est recommandé, chez un individu qui manque de façon patente d’une habitude de pratique sportive ou qui a passé la limite d’âge précédemment évoquée, de réaliser un bilan à visée d’abord cardiaque, avant de lui donner le feu vert pour une reprise du sport. Ainsi, pourra être dépisté, notamment au cours de la réalisation d’une épreuve d’effort, si nécessaire, chez le cardiologue, l’existence d’un risque à pratiquer certaines activités plutôt que d’autres.
Le choix d’un sport individuel ou en équipe, se décide en fonction des goûts, des équipements disponibles et des horaires de chacun. On envisagera un sport porté, comme le vélo, pour reprendre une activité de façon plus modérée, qu’une pratique plus tonique, comme le football en équipe, si une longue interruption de pratique sportive a été connue. De même, il ne faut pas ignorer les bienfaits de la simplicité. La marche est aisée, accessible à tous, ne demande pas un matériel bien onéreux, peut être pratiquée à tout âge et en famille. Une de ses variantes devient de plus en plus populaire. Il s’agit de la marche nordique, qui est plus rapide et donc plus consommatrice de calories et encore plus adaptée pour procurer à tous un bénéfice sur la fonction cardiaque. Prendre sur soi, lors de l’activité sportive, une barre hypercalorique pour éviter les fringales, et de l’eau, fait également partie du basique de toute activité de plein air, aux rayons d’un soleil printanier.
Le sommeil est un des moments importants de notre existence. Avec un temps moyen de 7 h par jour, les français dorment de moins en moins. Cette tendance est favorisée, notamment chez les jeunes, par l’usage de l’ordinateur et des écrans. Leur luminosité réduit la capacité naturelle à l’endormissement.
Le sommeil se décompose en trois phases essentielles. La première ou stade 1 est celui de l’endormissement. Avec une réduction du tonus musculaire et de la vigilance, la survenue de bâillements et un ralentissement de la fréquence cardiaque, ce temps dure environ 20 mn. Il est suivi du stade 2 ou sommeil léger qui représente près de la moitié de temps de sommeil. Le sommeil profond ou stade 3 est le plus réparateur pour le cerveau.
La nécessité pour chacun d’entre nous de passer par chacune de ces phases au cours de la nuit, pour bénéficier d’un sommeil de qualité, entraine parfois des perturbations, dans la qualité de celui-ci et notamment dans la capacité de certaines personnes à pouvoir s’endormir. En effet, le fait de rater une des phases, particulièrement celle d’endormissement, compromet la bonne marche des suivantes et donc l’ensemble de la nuit. L’impression de fatigue que l’on peut avoir suite à des phases de sommeil incomplètes s’observe. Il en est de même pour les insomnies qui sont souvent causées par l’incapacité d’un individu à suivre un rythme de sommeil régulier avec l’observation des phases de sommeil entièrement accomplies.
Il arrive aussi que ce soit le changement d’heures qui perturbe les dormeurs et qui compromette leur aptitude à suivre le cours habituel de leurs phases de sommeil. Un décalage de une heure avec les modifications d’heure de coucher qu’il induit, décale les phases et contribue alors à ne plus permettre à un dormeur de suivre sa cadence accoutumée. Tel un train qui n’arrive plus à l’heure, le sommeil lui non plus ne vient jamais.
Employer des médicaments pour récupérer un rythme de sommeil normal, peut être une solution mais toujours en dernier recours. Il est préférable, dans un premier temps, de préférer l’usage de moyens simples. D’abord, s’adapter aux nouveaux horaires et avance ou reculer l’heure du coucher. Ensuite, l’homéopathie est une excellente solution aux petits troubles bénins du sommeil de même que la phytothérapie. La relaxation est également conseillée. Il a été démontré dans une étude scientifique que le fait de boire un bol de lait chaud le soir favorisait l’induction du sommeil. Tous ces petits moyens simples évitent d’aller plus loin. Enfin, un lit bien confortable assurera à tout ceux que Morphée a momentanément abandonné, le retour de celle-ci dans les meilleures conditions.
L’hiver est une saison qui prive de lumière. Le ciel gris est parfois déprimant et cela nuit à la bonne humeur. Il est plus que nécessaire de se mettre au soleil et de chercher dans des séjours à la montagne ou dans des destinations plus lointaines les rayons qui manquent à notre équilibre. Mais, le maintien de la forme physique passe aussi par la poursuite d’activité physique au domicile ou en salle, avec des amis, dans un club. Il est important de ne pas négliger l’entretien musculaire et respiratoire durant cette période, bien que les intempéries puissent dissuader, parfois, certains de se risquer à l’extérieur. Les activités à domicile sont indispensables. Elles peuvent prendre la forme de gymnastique, d’étirements, de musculation. D’autres préféreront se rendre en salle de sport. Ils pourront aussi y découvrir des activités qu’ils peuvent pratiquer en groupe comme de l’aérobic, du step, par exemple.
L’alimentation est un des éléments qui permet de rester en forme. Elle doit être variée pour rester plaisante, privilégiée les fruits frais et les légumes. Le marché est un moyen de les trouver à profusion. Un apport en protéines d’origine animale et végétale sera utile pour ceux qui veulent renforcer leur musculature avant d’aborder la période du printemps. Les lipides et les glucides apportent les calories nécessaires à lutter contre le froid et donc l’énergie nécessaire au fonctionnement cellulaire. Dans les vitamines, il ne faudra pas négliger l’apport en vitamines liposolubles : A,D,E et K, indispensables au bon fonctionnement de l’organisme. On les trouve dans le lait, mais aussi dans le poisson, les œufs, le foie, les huiles végétales. Une supplémentation en oligo-éléments est souhaitable pour les sujets pouvant être exposés à des carences nutritionnelles. On pense aux personnes âgées notamment.
Le secours du pharmacien sera précieux. L’aménagement du domicile reste utile. Outre les économies d’énergie qu’il apporte, il accroit le confort. Il faudra, cependant, ne pas se calfeutrer excessivement pour éviter les intoxications au monoxyde de carbone, un gaz inodore issu de la combustion de chauffage d’appoint mal entretenu et qui asphyxie encore trop de personnes chaque année.
Education a la santé des patients par Internet
L’éducation a la santé est un thème très accessible sur Internet. Que ce soit pour les adolescents, les adultes et les personnes âgées, la toile offre une très grande variété de sites capables d’apporter une information sur les questions de santé.
Cette dernière concerne des thématiques très diverses. Il peut d’agir de renseignements sur les principales pathologies comme le diabète, le sida, de sites permettant d’évaluer l’état de santé général par des questionnaires adaptées et l’ajout d’outils spécifiques comme le calcul du BMI. D’autres sites web apportent des informations sur la santé ciblées sur une tranche d’âge particulière comme celle des jeunes. L’information sur la santé concerne aussi parfois des comportements tels que le tabagisme. Des dictionnaires de termes médicaux sont aussi consultables de même que des sites abordant la question plus générale du bien-être et de la lutte contre le stress.
Les sites d’information sur la santé peuvent être conçus pour un accès direct et être consultés par le grand public. D’autres sites sont accessibles de façon plus privilégiée par les professionnels de santé.
La multiplication de sites traitant de l’éducation à la santé est en rapport avec la demande croissante des internautes d’informations à ce sujet. Aux USA des études ont montré qu’entre 56% et 79% des utilisateurs d’Internet recherchent d’informations de santé.
Face à ce besoin, plusieurs types d’éditeurs ont mis en ligne des sites internet. Il peut s’agir d’institutionnels comme le NHS Direct Online au Royaume Uni, la German Telematic Platform en Allemagne ou le Danish Sundhed.dk au Danemark. Des sites dépendants d’entreprise à but commercial abordent aussi l’éducation à la santé, de même que des sites associatifs, d’universités ou de sociétés savantes.
L’intérêt d’Internet est de pouvoir délivrer une information à grande échelle, de constituer un outil de prévention des maladies, d’apprécier le niveau de connaissances de catégories de population au travers d’enquêtes en ligne, d’inciter les internautes à dépister chez eux des facteurs de risques ou des maladies, de compléter les informations sur les maladies apportées par le médecin ou l’infirmière, d’aider psychologiquement les patients à affronter leur pathologie.
Cependant, l’information présente sur les sites Internet n’est pas forcément validée par des experts reconnus, peut contenir des informations approximatives ou fausses. En outre, l’usage d’Internet dans l’éducation à la santé peut modifier la relation médecin-patient. Le patient n’accorde plus le même crédit que par le passé à son médecin en ce qui concerne l’information qu’il peut délivrer au sujet d’une maladie. Le patient confronte les informations venant du médecin à celles qu’il a recueillies sur Internet et ont il ne met pas en cause la validité. Pour faire face à cette transformation des rapports médecin-patient il parait nécessaire d’inciter les médecins à s’informer davantage de la place prise par le web dans l’information de leurs patients. Devant l’information issue du web apportée à son cabinet par le patient, le médecin ne doit pas écarter ou banaliser les éléments fournis par le patient. En outre, il est intéressant de proposer aux patients de se rendre sur des sites dont l’information est de qualité, crédible et contributive à une démarche d’éducation à la santé utile au patient. Pour se repérer dans le maquis des sites disponibles sur la toile, il existe plusieurs repères à indiquer aux patients. D’abord les auteurs doivent être connus et disposer d’une crédibilité sur le sujet abordé. Cette crédibilité peut être évaluée par leurs titres universitaires et les travaux qu’ils ont antérieurement publiés sur la question dont ils traitent dans le site internet. Une information sur le copyright doit être apportée afin d’éviter que les informations présentées à l’internaute ne soit que la copie de celles figurant sur d’autres sites. Les dispositions légales du site Internet, notamment celles concernant la propriété du site, sont indispensables, de même que les indications sur la date de dépôt du site et la fréquence des réactualisations des informations présentes.
La rédaction et l’observation de recommandations de bonnes pratiques dans la conception et la mise en ligne de contenu d’informations sur la santé à l’intention du grand public est indispensable. De même, il semble, compte tenu de l’extrême prolifération de ce type de pages internet, de disposer d’organismes indépendants de contrôle des contenus faits d’experts reconnus dans les domaines médicaux abordés.
Le poil, le cheveu sont toujours, qu’on le dise plus ou moins nettement, l’un des éléments de préoccupation de l’esthétique, pour les femmes et les hommes. On voit souvent des proches passer de longues heures devant la glace à se préoccuper de la qualité de leur coupe et de l’effet que leur dernière coiffure fera sur leur entourage. On a vu la mode des hipsters avec ces hommes à la barbe de Démosthène portant des lunettes de soleil hyper glamour. Oui le poil a envahi la mode. Cependant il est un des constituants de l’organisme des plus fragiles. Ainsi le statut nutritionnel et les apports journaliers en oligo-élements interviennent dans la capacité du corps à la fabrication du constituant principal des cheveux et poils à savoir : la kératine. La cystéine et la méthionine sont deux acides aminés essentiels qui participent à la synthèse de la kératine. Ils se retrouvent dans les poissons, les fromages à pate dure, le jambon, les pistaches, les amandes, la farine de soja et les lentilles. Les apports en fer sont également importants. En effet, le follicule pileux doit être bien oxygéné. Pour accroitre l’absorption du fer ingéré, il faudra également veiller à abonder suffisamment les apports en vitamine C afin de faciliter l’absorption du Fer. Il est donc conseillé de réaliser un bilan biologique auprès de son médecin traitant lorsqu’une chute des cheveux ou une modification de la pilosité est constatée. En effet, cela peut traduire une perte de vitamines ou d’oligo-éléments et un avis médical est toujours souhaitable.
L’entretien des cheveux et de la pilosité est également affaire de précautions et de recours à des professionnels chevronnés. Ce soin de soi passe par l’emploi de produits cosmétiques non agressifs pour les cheveux et soigneusement mis au point. Il est préférable d’être bien conseillé, notamment par un pharmacien, quand une pathologie sous-jacente existe et peut favoriser la survenue de réactions à l’usage de certains adjuvants contenus dans les shampooings ou lotions mises en vente. L’allergie, l’atopie, l’eczéma sont autant de facteurs à identifier avant tout choix qui pourrait devenir malencontreux.
En ce qui concerne le rasage, il est recommandé d’utiliser des lotions adoucissantes et hydratantes après sa réalisation. Celles-ci peuvent contenir des éléments nourrissant les couches superficielles de la peau, particulièrement si elle a tendance à être sèche. En effet, la sécheresse cutanée expose plus facilement à l’inflammation qui peut survenir après tout rasage, au niveau cutané.
Aménager son Habitat pour sa santé
Alors que l’habitat est le lieu quotidien du cadre de vie, où nous passons une grande partie de notre temps, il ne vient pas spontanément à l’esprit de tous, que son aménagement, bien pensé, peut contribuer de façon durable, à la préservation de l’état de santé.
C’est d’abord aux enfants qu’il faut s’intéresser. En effet, on oublie la fréquence des accidents domestiques et l’importance du nombre d’entre eux qui sont concernés. Les escaliers, les prises électriques, les portes de meubles, les liquides à usages domestiques, sont autant de pièges pour les petits. Certaines zones sont à éviter comme la cuisine avec les risques de brûlures. De même, il faut savoir que les chutes sont fréquemment en cause dans les accidents domestiques. Il sera donc utile de penser l’habitat afin de se prémunir des risques d’accidents.
Cette action de prévention s’exerce aussi pour les personnes âgées. Un tapis mal accroché, un meuble positionné sur le chemin habituellement emprunté, un éclairage défectueux favoriseront la chute avec son risque de fracture et de début d’une dépendance grave et certaine pour une personne qui risque alors une perte forte de son autonomie. Des précautions dans l’aménagement de la maison sont alors nécessaires. Il peut s’agir de la pose d’une rampe, de l’installation de scratch sous un tapis pour le maintenir adhérent au sol, du simplement remplacement d’une ampoule d’une applique par une plus puissante.
En ce qui concerne, les voies respiratoires et la peau, il ne faut pas négliger le fait qu’une habitation est parfois un nid à poussières, à acariens et à allergènes. Ils ne sont pas forcément aisément visibles pour les résidents. Aussi, un entretien régulier ne doit pas faire oublier un élément simple qui est une aération des pièces. Il existe des revêtements muraux et de sol, adaptés pour les personnes allergiques.
L’ambiance que l’on veut donner également à une demeure, c’est-à-dire l’impression qui y règne lorsque l’on s’y installe est également un point qui compte. Le feng-shui se dispense, comme tous les autres conseils précédents avec les conseils d’un décorateur et des professionnels compétents.
Il faut bien réfléchir à ses conditions de vie et ainsi établir les conditions qui permettent de résider dans un cadre susceptible de contribuer au développement de l’état de santé.
Pour mener une activité sportive avec facilité et efficacité pour l’organisme, l’alimentation est à considérer avec soins.
La pratique d’une activité sportive peut être conçue comme un entretien physique destiné à redonner au corps un fonctionnement adapté, à améliorer son endurance et ses capacités. Il s’agit d’une pratique demandant un effort physique important, une à deux fois par semaine, et devant aussi répondre aux besoins induits par des exercices doux pratiqués quotidiennement.
La répartition des apports énergétiques se fera donc en suivant une règle simple du 4 – 2 – 1. Le repas d’un sportif comporte 4 portions de glucides, 2 de protéines et 1 portion de lipides. Les glucides seront équitablement répartis entre les sucres issus des légumes et fruits crus et cuits, ceux provenant des farineux (féculents ou céréales), ceux venant du miel ou des confitures. Les protéines sont animales (viande, œuf, poisson) et lactées. Les lipides sont issus du beurre et des huiles végétales à part égale.
L’apport en eau est capital. Sans pratique sportive associée, le corps élimine chaque jour 2,5l d’eau. En outre, 10 km de jogging fait perdre 1 l d’eau. Compte tenu de la perte associée en sels minéraux, de la sudation liée à l’effort pour maintenir la température corporelle interne constante, l’hydratation est à garder constamment à l’esprit, grâce à une eau riche en sels minéraux.
Afin d’optimiser la pratique du sport et de tenir compte des contraintes de temps liées à la vie professionnelle, la pratique sportive se pratique parfois tôt le matin ou le soir. Dans les deux cas, il est bon de prendre une collation au moins 1 h avant l’activité. Elle comportera un produit céréalier, des biscottes ou du pain grillé, un produit laitier, un fruit, de l’eau. Si la prise de cette collation matinale ou de fin d’après-midi est impossible, celle d’une boisson énergétique associée à une barre destinée au sportif et commercialisée par les magasins spécialisés conviendra également.
Afin de répondre aux besoins globaux que le sport induit, chaque repas du midi et du soir comporte un produit laitier pour donner au corps le calcium nécessaire. Celui-ci intervient dans la contraction musculaire. Les viandes assurent les apports non seulement en protéines, mais aussi en fer qui permet l’oxygénation des muscles. Les fruits et légumes fournissent les vitamines et les oligo-éléments indispensables. Les féculents répondent à la demande en énergie tout au long de la journée et de l’effort. La consommation de lipides en quantité limitée prodigue les graisses indispensables au stockage de l’énergie dans le corps.
Les escarres sont unes des nombreuses pathologies observées chez le patient alité, grabataire et dénutri. Mais les termes ici énoncés ne dépeignent qu’une infime partie de la réalité qui se cache derrière les mots. En effet, la survenue d’escarres n’est pas anodine dans le parcours de vie d’une personne. L’alitement prolongé n’est pas l’unique cause. On dit que la dénutrition est un facteur essentiel dans l’apparition d’escarres. On soutient qu’il faut des soins infirmiers et une solide prévention pour que le patient n’en souffre pas.
Mais ne doit-on pas plutôt s’interroger sur la notion même d’alitement, le fait que les personnes grabataires et dépendantes sont qualifiées automatiquement d’incapables et que finalement on ne veut plus les toucher, ni les mobiliser, ni les asseoir lorsqu’il est établi dans les esprits qu’elles ne pourront plus l’être car elles sont rangées dans la case impotent.
Il est très dangereux de raisonner en se pliant à la fatalité des circonstances et en se persuadant qu’il n’y a plus rien à faire, à dire, à ressentir, à espérer pour un patient.
Nous, les soignants, sommes responsables et comptables devant les familles, du devenir des personnes qui nous sont confiées. Bien entendu, on ne peut pas bien manger lorsque l’on fait des fausses routes, si on est mal installé, et que personne ne vous assiste avec patience pour vous alimenter en vous apportant une nourriture digne de ce nom, savoureuse et à la consistance adaptée.
Il est possible de mobiliser une personne alitée, de la faire asseoir régulièrement, de la solliciter lors de la toilette, de la détendre pour que les rétractions des membres, que l’on croyait irréductibles, cèdent sous l’influence bienveillante de soins conduits et pratiqués avec l’habileté de celui qui a compris l’ergonomie des mouvements et l’humanité de celui qui a compris les attentes du cœur des patients.
La prévention des escarres c’est d’abord la prévention des idées reçues sur la notion de dépendance, la fin des certitudes sur le fonctionnement de l’esprit et du corps des anciens, la prise de conscience qu’une nouvelle façon de voir le soin aux personnes.
La voiture est devenue au fil des années autant un moyen de déplacement indispensable qu’un espace de loisir et un endroit que les professionnels utilisent comme deuxième bureau. Cependant, il ne faut pas négliger les consignes de sécurité de base qui accompagnent son usage, comme le port de la ceinture et la non consommation d’alcool ou de stupéfiants au volant. Une fois cela rappelé, c’est sur la fatigue au volant qu’il faudra se pencher. En effet, grâce au confort grandissant des véhicules et à leurs performances technologiques croissantes, les longs trajets deviennent chose courante. S’assurer d’une bonne position de conduite est primordial de même que veiller au contrôle régulier de son acuité visuelle.
Les pauses régulières sont recommandées au moins toutes les deux heures, car les micro-endormissements de quelques secondes sont extrêmement fréquents. Cette pause sera mise à profit pour pratiquer sur l’aire de repos des étirements du dos et pour aérer l’habitacle. Le renouvellement en air frais et donc en oxygène est très important pour le cerveau et contribue au maintien d’une bonne vigilance du conducteur. Certains passagers et notamment les enfants peuvent souffrir du mal des transports. Il existe des médicaments qui permettent d’y remédier et que le médecin vous conseillera. Emporter de l’eau et des barres sucrées est également conseillé afin que toute la famille puisse éviter une fringale ou même un malaise en cours de route ou à l’arrivée. Il est également indispensable de prévoir une petite trousse de premier secours dans le véhicule, aisément accessible. Prévoyez également une paire de lunettes de soleil supplémentaire dans la boite à gants, car préserver sa capacité à voir devant soi reste la base de la conduite automobile. Avec les progrès de l’automobile, rouler est devenu un plaisir grandissant, ce qui ne doit pas faire oublier des règles essentielles de sécurité qui sont dictées, autant par le bon sens que par une connaissance désormais plus fines du fonctionnement du cerveau lors de cet instant particulier qu’est la conduite automobile.
La peau est ce que l’on distingue d’une personne au premier regard. Elle reflète en partie son état de santé. Elle est aussi un moyen de communication et d’identification à une communauté, de créer un lien avec les autres. La mode du tatouage en est une expression parfaite. Celle du bronzage participe aussi de toute la symbolique qui existe autour de la peau et du corps, une part de l’identité.
Pour la préserver et la valoriser, bronzer demeure un excellent moyen de se faire plaisir tout en rendant service à sa santé. Encore faut-il connaitre les précautions de base. Le soleil est dangereux pour la peau en raison des ultraviolets qu’il envoie, surtout l’été lorsque le ciel est dégagé et que les personnes offrent leur peau aux rayons du soleil. Si elle est claire et non protégée par une crème solaire très photoprotectrice, régulièrement renouvelée toutes les 2 heures sur l’ensemble du corps, le risque d’exposer son corps à un coup de soleil ou à une réaction d’allergie solaire est très augmenté. Le coup de soleil provient des ultraviolets de type B qui ne pénètrent que les couches superficielles de la peau c’est-à-dire l’épiderme. C’est ce type d’ultraviolet qui entraine la coloration de la peau 2 à 3 jours après le début du bronzage pour atteindre son maximum après 3 semaines d'exposition. En ce qui concerne les ultraviolets de type A ils déclenchent des réactions plus intenses en pénétrant plus profondément la peau. Ils provoquent des allergies au soleil et des réactions d’intolérance à l’exposition à la lumière.
Certains médicaments sont contre-indiqués si la personne souhaite vouloir gouter au plaisir de se livrer au bain de soleil. Il en est de même pour l’application de parfum juste avant une séance de bronzage. Certes, il ne faut pas négliger le risque de vieillissement précoce de la peau et de cancérisation qu’entraine une présence trop importante des zones découvertes du corps et sans protection à une lumière solaire trop intense. Toutefois, le bronzage permet au corps de synthétiser la vitamine D, essentielle pour assimiler le calcium. Il favorise aussi la sécrétion de mélatonine, hormone essentielle au rythme biologique. L’usage des cabines de bronzage n’est donc pas à proscrire, en sachant qu’il doit bien évidemment être conduit raisonnablement et auprès de professionnels qualifiés et soucieux du bien-être de leurs clients. Et n’oubliez pas les lunettes de soleil où que vous soyez !
Connu pour être le mal du siècle, le mal de dos n’est pas toujours abordé de la meilleure façon. En effet, le dos s’étend du cou au bas de la colonne vertébrale, mais les douleurs qu’il peut engendrer sont aussi en lien avec des troubles de la statique de l’ensemble du corps. Il faut alors considérer les membres inférieurs jusqu’aux pieds, examiner la façon dont la personne marche et court, considérer avec soin son chaussage, s’intéresser à sa statique. Un bilan radiologique pourra alors être tres utile et mettra en évidence des éléments qui n’apparaissent pas à l’œil nu, notamment des déformations de la colonne vertébrale, une asymétrie des membres inférieurs, par exemple. La position de conduite est également très importante à évaluer, car se trouver mal positionné dans son véhicule engendre des tensions au niveau du cou et du dos, qui, lorsqu’elles sont répétées, s’installent et aggravent inutilement la fatigue au volant.
De même, c’est au travail que des mauvaises positions sont souvent acquises. Etre mal assis et inconfortablement installé sur son poste de travail, être obligé de rester longtemps debout et devoir se livrer à des gestes répétitifs dans des positions inconfortables sont autant de facteurs susceptibles d’être préjudiciables à la bonne santé de ce dos qui nous maintient droit. Comme le lit est un lieu qui est occupé aussi un moment de notre temps, il doit être choisi avec soin, surtout au niveau du matelas et du sommier. Si l’expression j’en ai plein le dos exprime bien que cette part de notre corps est celle qui accumule et restitue les tensions ressenties au cours de la journée, des solutions existent pour y faire face. La relaxation, la kinésithérapie sont à conseiller pour apaiser les tensions à son niveau. Une activité sportive douce et continue, la gymnastique ou la natation en sont une bonne illustration, est souhaitable, afin de renforcer la musculature et détendre en même temps. Les étirements sont conseillés pour relaxer. Les cures thermales ne doivent pas non plus être négligées. Bien évidemment en cas de douleurs tenaces l’avis d’un médecin est indispensable pour un bilan approfondi.
La qualité peut se définir comme étant l’ensemble des propriétés d’un produit ou d’un service se rapportant à l’aptitude à répondre à des exigences fixées ou prévues ; les exigences sont fixées ou prévues par le client.
Dans le domaine de la santé et des soins aux patients, la qualité des soins correspond aux processus ou objets mis en œuvre pour satisfaire des exigences prédéterminée dans le sens de l’intérêt du patient. Cette tâche est exécutée en tenant compte de l’état actuel de la science médicale et des ressources mises à sa disposition.
En ce qui concerne la santé, la qualité comporte trois éléments principaux. D’abord les moyens employés doivent être capables de d’aider à atteindre les objectifs désirés en terme de prévention, de diagnostic ou de thérapeutique. D’autre part, être apte à atteindre un objectif c’est posséder les caractéristiques techniques intrinsèques pour mener à bien cette tâche. Enfin un des autres aspects de la qualité dans le champ du soin est la division de la qualité en sous-catégorie telles que la qualité des structures de soins, des processus et des résultats.
Les objectifs d’une démarche qualité dans le domaine des soins sont d’améliorer l’efficacité du système de santé publique et privé. Il s’agit également de mieux satisfaire les utilisateurs. La démarche qualité permet aussi de générer des progrès et des innovations dans la sécurité et la gestion des établissements de soins de toute dimension.
Pour être conduite, la démarche qualité s’appuie sur des instruments d’évaluation, des critères permettant de l’évaluer précisément. On peut inclure parmi eux l’accessibilité aux soins, les paramètres évaluant les conditions physiques de délivrance des soins. Le niveau de formation, les indices de compétences, les degrés de collaboration et d’implication dans l’acte de soins envers les patients interviennent aussi. De même, la démarche qualité dans le domaine de la santé tient compte de l’attitude des soignants en matière de transparence, d’auto-évaluation, de facultés à détecter et corriger ses propres erreurs. La transparence et le contrôle du fonctionnement du système de soins évalué sont examinés et donnent lieu à des relevés d’erreurs. Les résultats obtenus au bénéfice des patients font évidemment partie des indicateurs de qualité de soins. Il s’agit des indices de mortalité, de morbidité, de durée de vie, de risques ou de présence de rechutes, de récidives, du niveau de douleur, du confort de vie, du degré d’autonomie ou de bientraitance. Les indicateurs prenant en compte l’information du patient et son implication dans la prise en charge s’intègrent aux facteurs d’estimation de la qualité.
Internet peut avoir une place importante dans la démarche de contrôle de la qualité des soins. En effet, il aide au recueil à distance des données. Il donne également accès en ligne à des services ou à des applications pouvant être utilisées à la construction d’une démarche qualité ou à sa réalisation sur le terrain. Le premier Internet est donc la simplification des procédures et les raccourcissements des délais par le gain de temps effectué en réduisant les distances. D’autre part, Internet donne accès à des protocoles standardisés et évalués au préalable quant à leur pertinence pour apprécier la qualité des soins. Cette facilité d’usage de procédures déjà construites, éprouvées préalablement comme efficaces, constitue un des autres atouts du Web. Internet facilite aussi la mise en commun des expériences et l’échange des points de vue et des résultats issus des évaluations de la qualité. Internet facilite au cours de ces procédures le dialogue entre les professionnels de santé, les administrations responsables, les patients, les associations de patients, et les dispenseurs de produits de santé comme les laboratoires pharmaceutiques. Internet est un facilitateur de la réflexion commune pouvant être conduite sur la thématique de la qualité. De ce dialogue débouche des réflexions et des procédures nouvelles diffusées elles-mêmes sur le réseau. Internet est un outil de transparence. Celle-ci fait partie intégrante de la démarche qualité. Le devoir d’informer l’utilisateur des atouts et des faiblesses d’un pôle de soins s’exerce plus facilement grâce à l’utilisation de ce média.
Les modalités de mise en œuvre d’Internet pour l’évaluation de la qualité des soins doivent respecter la nécessité de la confidentialité et de la sécurité pour le stockage, l’analyse et le transfert des données incluses dans les procédures et les questionnaires. Il est donc préférable de privilégier l’usage de sites dédiés et dûment prémunis contre les risques de piratage. En outre, ces sites doivent offrir des services spécialisés sur l’évaluation afin de garantir un haut niveau d’expertise, la disponibilité de spécialistes dans ce type de conseil et d’évaluation. Ces sites nécessitent également d’être dotés d’outils en ligne statistiques performants et spécifiques de l’évaluation dans le domaine de la santé. La possibilité de disposer d’évaluation en ligne peut aussi s’accompagner de l’opportunité de bénéficier de formations en ligne sur ce domaine. Les applications de télémédecine et de téléformation des professionnels de santé peuvent s’investir dans ce champ spécifique de la pratique médicale.
Les sites Internet se consacrant à l’évaluation ont intérêt à privilégier la communication de leurs résultats non seulement à leurs utilisateurs mais aussi au grand public. Toutefois, cette information grand public traitant de la qualité des soins est à faire de façon pondérée, sous la forme d’un dialogue informatif et constructif avec l’usagé du système de soins. La diffusion d’informations sur la qualité est toujours rassurante pour les patients, favorisent leur adhésion aux soins, les incitent à s’investir dans des programmes d’amélioration de la qualité des soins dont ils bénéficient.
La dimension participative d’Internet est donc à exploiter au mieux de même que sa puissance de calcul et sa capacité à donner un accès immédiat à un maximum d’informations.
Il est parfois malaisé de se faire une opinion de l’état de santé d’un patient sur la simple approche clinique. Les examens radiologiques et biologiques offrent un concours précieux à qui veut approfondir un diagnostic jugé incertain ou incomplet.
Or, on se trouve parfois confronté, à la lecture des résultats, à des découvertes, bien gênantes et occasionnant maintes tergiversations, en face d’un patient souvent inquiet. Je prendrai l’exemple de la prise en compte dans l’analyse, d’une vitesse de sédimentation élevée, mais isolée.
Il n’est pas toujours facile de savoir quoi faire de cette donnée. La vitesse de sédimentation se mesure par la chute des globules rouges dans une solution citratée. Dans les états inflammatoires les protéines situées à la surface des globules rouges qui sont chargés à l’état naturel négativement, tendent du fait de leur charge positive, à favoriser l’attraction des globules rouges les uns vers les autres. Il y a alors, formation de rouleaux de globules rouges. Ces amas tombent plus vite dans le tube au bout de la 1e heure et après la 1e heure. C’est ce que l’on mesure en mesurant la vitesse de sédimentation des globules rouges dans le sang.
Une fois cela expliqué, il faut savoir que la vitesse de sédimentation augmente au cours d’une multitude d’état, comme les états inflammatoires. Parmi ceux-ci, on trouve ceux liés à une synthèse excessive de protéines dites de l’inflammation. Il peut aussi y avoir des protéines issues d’une synthèse hépatique (CRP, haptoglobine, fibrinogène, céruloplasmine, etc.), macrophagique (ferritine) ou lymphocytaire (γ - globulines).
Il existe aussi des causes d’élévation non inflammatoire de la vitesse de sédimentation.
En effet, on observe ce phénomène en face de syndromes comme les hypergammaglobulinémies monoclonales bénignes ou malignes, ou polyclonales (l’élévation polyclonale des immunoglobulines explique notamment la classique dissociation VS/CRP du lupus érythémateux disséminé), les facteurs diminuant le culot globulaire (anémie) ou augmentant le volume plasmatique comme la grossesse, l’insuffisance cardiaque ou la macrocytose, l’hypercholestérolémie, le diabète.
Une élévation de la vitesse de sédimentation peut être également plutôt liée à une infection, un état cancéreux, une agression chimique ou physique.
On voit donc que pour répondre à l’inquiétude d’un patient qui se focalise sur un taux dont il constate l’anormalité, il n’est pas possible de répondre immédiatement à une question qu’il peut poser.
Au contraire, il faudra approfondir, de façon complémentaire à ce premier examen biologique, avec des explorations biologiques ou radiologiques, guidées par les éléments recueillis suite à un entretien avec le patient qui aura permis de rassembler davantage d’éléments d’orientation clinique.
Il est parfois malaisé de se faire une opinion de l’état de santé d’un patient sur la simple approche clinique. Les examens radiologiques et biologiques offrent un concours précieux à qui veut approfondir un diagnostic jugé incertain ou incomplet.
Or, on se trouve parfois confronté, à la lecture des résultats à des découvertes, bien gênantes et occasionnant maintes tergiversations, en face d’un patient souvent inquiet. Je prendrai l’exemple de la prise en compte dans l’analyse d’une vitesse de sédimentation élevée mais isolée.
Il n’est pas toujours facile de savoir quoi faire de cette donnée. La vitesse de sédimentation se mesure par la chute des globules rouges dans une solution citratée. Dans les états inflammatoires les protéines situées à la surface des globules rouges qui sont chargés à l’état naturel négativement, tendent du fait de leur charge positive à favoriser l’attraction des globules rouges les uns vers les autres. Il y a alors formation de rouleaux de globules rouges. Ces amas tombent plus vite dans le tube au bout de la 1e heure et après la 1e heure. C’est ce que l’on mesure en mesurant la vitesse de sédimentation des globules rouges dans le sang.
Une fois cela expliqué, il faut savoir que la vitesse de sédimentation augmente au cours d’une multitude d’état comme les états inflammatoires. Parmi ceux-ci on trouve ceux liés à une synthèse excessive de protéines dites de l’inflammation. Il peut aussi y avoir des protéines issues d’une synthèse hépatique (CRP, haptoglobine, fibrinogène, céruloplasmine, etc.), macrophagique (ferritine) ou lymphocytaire (γ - globulines).
Il existe aussi des causes d’élévation non inflammatoire de la vitesse de sédimentation.
En effet, on observe ce phénomène en face de syndromes comme les hypergammaglobulinémies monoclonales bénignes ou malignes, ou polyclonales (l’élévation polyclonale des immunoglobulines explique notamment la classique dissociation VS/CRP du lupus érythémateux disséminé), les facteurs diminuant le culot globulaire (anémie) ou augmentant le volume plasmatique comme la grossesse, l’insuffisance cardiaque ou la macrocytose, l’hypercholestérolémie, le diabète.
Une élévation de la vitesse de sédimentation peut être également plutôt liée à une infection, un état cancéreux, une agression chimique ou physique.
On voit donc que pour répondre à l’inquiétude d’un patient qui se focalise sur un taux dont il constate l’anormalité, il n’est pas possible de répondre immédiatement à une question qu’il peut poser sur l’origine d’un taux anormal. Au contraire, il faudra approfondir, de façon complémentaire à ce premier examen biologique, avec des explorations biologiques ou radiologiques guidées par les éléments recueillis suite à un entretien avec le patient qui aura permis de rassembler davantage d’éléments d’orientation clinique.
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